Pour paraphraser Catherine Deneuve dans une pub l'Oréal : "Convaincu ? Non. Séduit".
Pour paraphraser Catherine Deneuve dans une pub l'Oréal : "Convaincu ? Non. Séduit".
Rédigé par Olivier Disle le 15/01/2013 à 18:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
Peu de temps avant, y'avait eu ça.
Et Bogusky, qui répond à la question d'être ou non un hypocrite / rénégat.
Lire son interview sur le sujet :
Q: You got rich off of Burger King, Domino's and Coke and now you're punching them all in the gut. Aren't you a hypocrite?
A: That's fair. When you change your mind about things, you get painted as a hypocrite. I get that. But if I wasn't willing to go though this stage, I couldn't change. People paint others as hypocrites because they want to make people afraid of change. I'm stuck with that. I've changed. Oh, and I never worked on a calorie beverage for Coke. We did Coke Zero.
Bon. Sinon, nous on a Fleurbaix Laventie (ce n'est pas au Québec hein).
Rédigé par Olivier Disle le 02/01/2013 à 18:02 dans Digital, Grande consommation, Marque, Publicité, Réseaux sociaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
C'est bien entendu impossible. Plus on essaye de ne pas y penser et plus l'ours blanc nous revient en mémoire.
C'est exactement ce qui se passe quand on a vu la démo du jeune Hooper sur son idée pour améliorer la saisie sur l'iPad. C'est aussi simple que génial. Et après on a du mal à taper sur son iPad sans y penser.
Seulement voilà. Quand on s'appelle Apple, on refuse ostensiblement, voire épiscopalement (epi : au dessus et skopein : regarder : épiscopat : qui te regarde d'en haut) toutes propositions d'idées venant de ses consommateurs.
Lire à ce sujet la Apple Unsolicited Idea Submission Policy qui dit en substance : cher conso, tes idées (de produits ou de pubs), ça ne nous intéresse pas du tout.
Alors que faire ?
On est arrivé désormais fin 2012 à un point de bascule entre subjectivité de l'entreprise (pas de la marque hein : de l'entreprise) et intelligence collective.
Cela fait des années qu'on fantasme là-dessus et que tout ce qu'on voit est, pour l'essentiel, NUL : cf. les appels à contribution pour les pubs Numéricâble ou McDo "venez comme vous êtes". Ou "votez pour le parfum de la nouvelle Danette"...
Mais désormais on y est presque et cela pose le problème de l'assimiliation et de l'intégration (on croirait parler d'immigration) de ces propositions venues de la plèbe par les entreprises.
Deux cas de figures se dessinent :
L'entreprise réellement subjective et innovante qui va avoir du mal à rester devant en termes de brillance et d'inventivité en dédaignant ces idées venues d'ailleurs. Exemple, Apple.
L'entreprise qui n'a pas une réelle culture de l'innovation et qui préfère continuer à faire cuire sa petite soupe en continuant à imposer des produits peu fiables et mal-conçus mais protégés par une entente ou un cartel avec ses "concurrents". Je ne cite pas de noms.
Bonané.
Rédigé par Olivier Disle le 30/12/2012 à 13:35 dans Branding, Digital, Grande consommation, Réseaux sociaux, Web/Tech | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
Rédigé par Olivier Disle le 19/12/2012 à 20:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
C'était en 1993. Juste avant l'été. Les deux piliers structurants de l'enseigne et de la communication Auchan, le prix et le choix, avaient donné lieu à la création de deux petits films très drôles réalisés par Etienne Chatiliez, le frère de Philippe.
C'était de la pub. De la bonne pub. Mais de la pub.
Vingt ans plus tard, qu'est-ce qui a changé ?
Chatiliez a laissé la place à un épigone de Depardon. Nous avons quitté les studios d'Aubervilliers et le pavillon Puebla pour Noyelles-Godault, un des premiers hypermarchés d'Auchan, situé près d'Hénin-Beaumont, petite ville du Pas-de-Calais devenue célèbre pour des raisons indépendantes de sa volonté.
Plus sérieusement, on peut trouver ça sexiste (et y'en a un peu en effet / Lucille Merra @lucileeureka. Merci pour le lien) mais pour moi, ce lipdub appelle plusieurs commentaires.
1. A moins d'être le Seigneur Vador, on voit bien qu'il est désormais très difficile de gérer une image homogène à l'heure du web social, en particulier dans une organisation décentralisée comme une chaîne d'hypermarchés.
2. Peut-on communiquer autre chose que du rationnel et du prix pour une grande enseigne quand ce genre de vidéos remonte quatre à quatre les escaliers du moteur de recherche de YouTube / Google ?
Dit autrement, est-ce qu'on peut construire de l'imaginaire encore en publicité en 2012 ?
3. Et finalement, est-ce qu'elle n'est pas au contraire formidable cette vidéo en montrant que derrière un magasin en libre-service où personne ne nous adresse la parole avant la caissière SBAMeuse, il y a en réalité une foultitude de gens ? Sympathiques ou pas sympathiques, en tout cas, ils sont vrais.
A l'heure où Amazon, Apple et Google sont en train de mettre en coupe réglée les bases de données des marques et créent des vrais problèmes de distortion de concurrence avec les distributeurs traditionnels comme le dit très justement Serge Papin dans les Echos du 6 décembre et pendant qu'on parle de sidérurgie TOUTE LA JOURNEE dans les médias (je compatis pour les sidérurgistes mais hiérarchisons les priorités) : pourquoi nos enseignes ne s'attelleraient pas à organiser ce genre d'initiatives dans un vrai dispositif de communication ?
C'est pas demain la veille que les pure players, les Madeleine Vionnet de l'évasion fiscale, pourront faire ça.
Rédigé par Olivier Disle le 08/12/2012 à 14:37 dans Branding, Digital, Grande consommation, Marque, Publicité, Retail, Réseaux sociaux, Web/Tech | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
Voici Sam Hecht, dont le nom est aussi court que la voix flûtée, les mots et les gestes précis.
Sam Hecht doit avoir une base "Rêveur" dans la typologie de Taibi Kahler. Il est designer industriel chez Design Facility qu'il a créé avec Kim Colin (prononcer "Colline"). Sam aime les petites choses. Kim s'occupe des grandes, des logiques de circulation, d'infrastructures, de flux. Elle est architecte de formation.
Design Facility c'est un peu du Dieter Rams de nos jours. De la simplicité et de la fonctionnalité. Pas ségrégatif pour deux sous. Ils travaillent pas mal pour MUJI d'ailleurs.
Dans cette petite vidéo, ils expliquent tous deux le rôle structurant de Londres dans leur travail.
C'est le fait que Londres soit une ville en perpétuelle évolution, où tout fonctionne plutôt mal et où les infrastructures sont en mauvais état, qui génèrerait l'envie des créer des choses qui elles vont bien fonctionner.
Par effet de contraste.
Donc des embouteillages, des services publics inexistants, des métros saturés, des pannes, tout ça c'est bon pour la création.
Sans contrastes et sans tensions, sans dérangement, pas de création.
Il paraît que Bill Tragos ("T"BWA) renversait par terre les dossiers des bureaux qu'il estimait mal-rangés.
Et chez BETC, il n'y a(avait) pas de porte-manteaux.
Finalement, les agences, comme beaucoup d'autres entreprises s'évertuent à expliquer qu'elles font tout pour créer un environnement favorable à la création. Elles devraient faire l'inverse. On les croirait davantage d'ailleurs.
"Venez bosser chez nous, on a le CAPEX le plus faible de tout le réseau".
Rédigé par Olivier Disle le 02/12/2012 à 19:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
C'est marrant : quand une pub est bonne, c'est pas un problème de découvrir une révélation de marque à la fin.
Rédigé par Olivier Disle le 22/11/2012 à 15:50 dans Branding, Digital, Grande consommation, Marque, Publicité, Retail, Réseaux sociaux, Web/Tech | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
Le visuel de la nouvelle campagne me donne l'impression que le service pour EDF, c'est vraiment un boulet, un truc lourd à porter, encombrant. Un mal nécessaire. Voire une pièce montée. Un truc creux.
Bizarre d'utiliser un tel visuel.
EDF est dans une position difficile.
Une marque ERDF qui lui siphonne tout le capital imaginaire de sympathie vis à vis des agents qui se battent pour construire, entretenir, réparer le réseau.
Une marque RTE qui n'a pas d'existence auprès du grand public.
Une marque Bleu Ciel qui est montée au ciel n'ayant jamais pu s'imposer et remplacer l'attachement quasi-mystico-républicain qu'on a pour EDF.
Une position de producteur d'énergie nucléaire en proie aux critiques après le tsunami, Proglio, les accidents dans les centrales, Fessenheim, Hollande et ses amis d'EELV et j'en passe.
Tout cela l'amène à reprendre la parole sur l'axe du client, ce qui est très difficile à faire.
Car toutes ces campagnes déployées par ces mastodontes industriels qui n'ont pas la culture du service aboutissent généralement à des supports de preuves faiblards.
Car la culture du service chez EDF, elle repose avant tout sur l'empathie de l'agent vis à vis du client, ce qui n'est pas du tout la même chose (cf. La Poste qui a le même problème / atout) .
Voyons voir ces "engagements" :
1. Vous proposer une offre adaptée aux besoins. Ben oui, je ne suis pas une usine d'aluminium.
2. Vous facturer au plus juste : Ben oui ou plutôt "tu me factures ce que je consomme et puis c'est tout". Et d'ailleurs pourquoi "au plus juste" ? "Juste" de quoi ? "Juste" vis à vis de quoi / qui ? Mmm... Bizarre.
3. Vous proposer des modalités de paiement souples et personnalisées : En 2012, j'espère bien.
4. Vous écouter pour mieux vous conseiller : Hé ? J'espère bien que vous i) m'écoutez quand je vous parle et ii) me conseillez si je vous demande des conseils.
5. Vous aider à mieux consommer : "Mieux" ? Moins, non ?
6. Vous rembourser sans traîner : mais ça c'est typique le résultat d'une organisation parkinsonienne et de conciles internes. Du point de vue client, j'espère bien que vous ne traîneriez pas si vous deviez me rembourser. L'expression de la promesse met en évidence un problème qui n'a pas de légitimité en soi. Ah si, il y a eu toute la polémique sur le retard qu'EDF a pris pour rembourser des clients. Alors dans ce cas, montrez des exemples plutôt que de prendre des "engagements".
7. Vous donner toujours une réponse en cas de réclamation...! Eh les gars... ça va pas ou quoi ? J'espère bien.
8. Vous aider dans les moments difficiles : Ah ça... Voilà. Tout l'imaginaire EDF est là-dedans. Enfin, une bonne partie. D'ailleurs, c'est écrit sur les factures. On vous retrouve, là. On sait que c'est pas facile de couper le jus à des gens qui n'ont plus les moyens de payer. Et que c'est encore plus difficile de communiquer là-dessus au risque de passer pour des gens prêts à tout.
Pas facile de faire du social.
Pas facile de s'engager pour une énorme organisation.
On comprend que la représentation de ces engagements ait abouti à montrer quelque chose d'aussi encombrant et lourd.
On attend la suite.
Rédigé par Olivier Disle le 17/11/2012 à 19:02 dans Branding, Grande consommation, Marque, Publicité | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
Il s'appelle Andrew Kim. J'ai découvert son travail en lisant Fast Company.
Le type a simplement recréé - en trois jours - l'identité visuelle de Microsoft pour un projet de fin d'études au Art Center College of Design. C'est à Pasadena je crois.
Et voilà. Hop, emballé.
C'est non seulement magnifique mais également génial et puis c'est gratuit.
Je ne sais pas combien Microsoft (on les aime pas hein) a payé son nouveau logo mais la démonstration du Kim est implacable d'intelligence et de simplicité.
D'abord sa lecture de ce qu'est et devrait être la marque Microsoft est lumineuse.
Apple et Google sont sympatoches. Bon. Donc en fait, Microsoft devrait être "slightly aggressive". Ben oui. Bien sûr. Ils essayent d'être sympathiques depuis des lustres. Ce n'est pas ce qu'on leur demande. Qu'ils assument ce qu'ils sont. Ils sont pas sympas, ennuyeux, fonctionnels et agressifs. Voilà.
C'est moi qui souligne avec la grosse flèche rouge :
Voici l'ancien logo de Microsoft, le tout nouveau et ensuite la proposition de Kim.
Voilà le projet d'entreprise de Microsoft, façon Kim et l'iconographie qu'il développe pour :
Et puis le logo de la marque Microsoft, qu'il appelle "the slate".
Oui, c'est une fenêtre (Window).
Après, c'est tout simple.
L'icône slate sert à organiser toute l'architecture de marque :
Il utilise ce système pour "iconographier" la marque.
Et après, il déroule sur des exemples de ce qu'on peut faire avec.
Steve Ballmer, qui est "slightly aggressive" a l'air très bien devant son nouveau logo.
Voilà l'architecture produits. C'est mieux hein.
Comme la tablette Surface est mieux avec son nouveau logo.
Et puis pour finir, un point sur un sujet essentiel.
On arrête avec le design skeuomorphique.
Le design skeuomorphique, c'est ce qui consiste pour un élément de design, à imiter ce à quoi l’objet initial ressemblait.
Apple est fan de design skeuomorphique. Google entre les deux. Windows 8, justement, est passé à autre chose et assume pleinement la vie numérique.
Là, Kim pousse le raisonnement jusqu'au bout et donne un avantage concurrentiel majeur vis à vis d'Apple à Microsoft.
Je vous renvoie à son site : minimallyminimal.
Le type est un génie. Je ne sais pas combien d'heures il lui reste pour dormir la nuit quand il a fini de travailler.
Rédigé par Olivier Disle le 11/11/2012 à 16:57 dans Branding, Digital, Identité visuelle, Marque, Web/Tech | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |
Des créatifs irlandais
ont compilé les questions et remarques les plus stupides de leurs clients pour produire des... créations aussi drôles que magnifiques.
C'est le contraire d'un grand moment de solitude. Un grand moment de... chai pas quel mot employer.
Merci Fast Company.
Rédigé par Olivier Disle le 10/11/2012 à 18:28 dans Branding, Digital, Grande consommation, Identité visuelle, Marque, Publicité, Réseaux sociaux, Web/Tech | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
| |